L’intelligence financière selon « la chèvre de ma mère »

Comment sortir de la pauvreté ?

Voici l’aperçu de l’histoire de la chèvre de ma mère, une explication claire et nette en langage africain des principes fondamentaux des finances personnelles, autrement dit l’intelligence financière.

Nous, Africains avons pleins d’initiatives pour améliorer notre situation financière. Pour cela, nous avons besoin des fonds pour démarrer nos activités or les banques qui sont censées nous accompagner, ne le font que pour les riches d’ailleurs, c’est ainsi dans le monde entier.

Sans savoir comment se constituer un capital, nous restons dans une attente passive et espérons que ces fonds apparaissent un jour comme par magie.

Plutôt qu’attendre indéfiniment il faut développer son capital de départ avec les moyens, de bord même avec un revenu très modeste. C’est ce que le Coach Ricardo a appris de sa mère.

Le père de Ricardo

Le père de Ricardo était propriétaire d’une ferme et des plantations de café. Il était compté parmi les plus riches de la région. Ses enfants mangeaient de la viande à volonté, ils avaient une vie agréable.

Malheureusement lorsqu’il eut à peine 40 ans, suite à une courte maladie, il décéda. Selon les coutumes du village, les héritiers légitimes n’étaient pas l’épouse ou les enfants mais la famille du décédé.

Les cousins paternels devinrent propriétaires de tous les biens du défunt père du Coach Ricardo. Par reconnaissance et par pitié, ils offrirent une chèvre à la mère du Coach et une autre à la coépouse du défunt.

Le livre « la chèvre de ma mère » le secret de la prospérité financière

La mère du Coach Ricardo

Avec leurs chèvres, les deux épouses répartirent dans leurs villages natals. Le début de cette nouvelle vie était très dur pour les enfants qui étaient habitués à la viande et à la belle vie. Ils se sont retrouvés à manger les feuilles de manioc, de la patate douce et les courges.

Ils demandaient chaque jour à leur mère de tuer la chèvre pour la manger. Malgré les supplications des enfants et la souffrance de ne pas les satisfaire, elle refusait. « Je fais cela pour votre bien, car si vous ne mangez pas immédiatement la chèvre, à la longue nous pourrons consommer de la viande à volonté » répondait la mère du Coach.

Et un beau matin pour la grande joie de toute la famille, la chèvre mis bas d’un cabri. Quelques mois plus tard, fut le tour des 02 jumelles. Grâce aux procréations de la chèvre en quelques années la famille possédait un troupeau de chèvres. Les boucs étaient utilisés pour leur alimentation et les frais de scolarité.

Le sort de la coépouse

Le choix de la coépouse et l’avenir de ses enfants ont été différents.

Confrontée aux difficultés initiales, elle s’est résolue à tuer et à manger sa chèvre sans attendre qu’elle donne une progéniture.  La chèvre fut sacrifiée pour satisfaire des besoins à court terme.

Lors d’une visite, la coépouse était très étonnée d’observer le troupeau de chèvres de sa rivale et elle a pris conscience qu’en sacrifiant son seul animal elle avait choisie la satisfaction immédiate au détriment d’un avenir heureux.

La vie des héritiers

Les cousins héritiers de la ferme n’ont pas eu un futur d’abondance non plus.

En pensant que la richesse qu’ils possédaient était sans fin, ils exterminaient très vite les animaux et les plantations héritées. Ils se trouvèrent sans rien au bout de quelques années par leur mauvaise gestion.

Les effets de cette histoire

Cette histoire très simple a permis au Coach Ricardo d’apprendre une grande leçon sur la richesse qui lui a permis de devenir un grand homme d’affaire et Millionnaire en dollars.

Le Coach Ricardo pensait qu’un diplôme était suffisant pour avoir un avenir radieux, mais trois ans après son diplôme en philosophie, il n’avait pas encore trouvé un emploi valable.

Il gagnait l’équivalent de 15 $ le mois. Il comprit que son rêve de réussite ne pourrait pas se réaliser et que tous ses efforts de jeunesse orientés à obtenir un diplôme universitaire n’étaient pas une garantie pour le succès.

Le Coach Ricardo arrive un jour à faire le parallélisme entre la chèvre de sa mère au village et les billets d’argent en ville. La chèvre équivaut au capital. Dans sa ville une chèvre coutait 50 $.

Donc chaque fois qu’il avait un billet de 50 $ lui aussi possédait une chèvre. Et quand il dépensait cette somme pour une satisfaction immédiate, cela équivaux à tuer cette chèvre.

Les leçons tirées de l’histoire « la chèvre de ma mère »

1. Le 1e principe de finance personnelle qu’il a appris est qu’il faut économiser 10% de ses revenus.

Après plusieurs mois d’épargne et de dépenses réduites au minimum, le Coach Ricardo arriva à accumuler 50 $, l’équivalent de sa première chèvre.

Comment faire fructifier ces 50 $ ?

À la différence de la chèvre, l’argent ne se multiplie pas par lui-même. C’est là où rentre en jeux le 2e principe des finances personnelles.

2. L’investissement : en investissant ses économies, on arrive à générer les intérêts.

En résumé, la prospérité répond à une loi naturelle, celle de l’épargne et de l’investissement.

La pauvreté et la richesse sont deux notions relatives qui n’ont rien à avoir avec la quantité d’argent que l’on gagne.

Le pauvre est dominé par l’argent, il travaille dur pour en gagner, mais il n’en a jamais assez pour subvenir à ses besoins.

Le riche quant à lui domine l’argent. Qu’il travaille ou non, il a toujours suffisamment d’argent pour vivre. C’est l’argent qui travaille pour lui. Il n’est donc pas obligé d’avoir un Job classique.

L’escalier du succès financier

L’escalier du succès financier est composé de quatre échelons.

1.     Les pauvres chroniques : Ils dépensent plus que ce qu’ils gagnent. Même s’ils gagnent beaucoup d’argent, ils finissent par redevenir pauvres.

2.     Les pauvres équilibrés : Ils dépensent tout ce qu’ils gagnent. Ils n’ont pas de dettes cumulées, ils n’ont pas d’épargne non plus. Quand leurs revenus augmentent, leurs dépenses augmentent de manière égale. Ils sont très dépendants de leurs sources de revenu.

3.     Les pauvres moyens : Ils ne dépensent pas tout ce qu’ils gagnent, ils économisent une partie de leurs revenus pour la réalisation des projets spécifiques mais ils ne progressent pas. Ils  travaillent pour l’argent.

4.     Les riches : ils n’économisent pas seulement pour les biens de consommation, voiture, maison, voyage, mais 10% au moins de leur revenu est consacré à la construction d’un fond d’investissement. C’est ce fond qui à terme va travailler pour générer de l’argent. Ainsi le riche peux ou ne pas travailler pour vivre. Son argent travaille pour lui.

Le plus grand secret de la richesse

Vous deviendrez riche le jour où vous économiserez 10% minimum de vos revenus dans l’objectif de vous construire un fond d’investissement. C’est le premier pas vers la richesse. C’est le plus grand secret pour parvenir à l’indépendance financière. Ce fond est destiné à augmenter votre capital et ne doit jamais être utilisé pour autre chose. 

Le Coach Ricardo était sceptique que des règles si simples pouvaient faire la différence entre riche et pauvre, mais après les avoir mis en pratique il a pu constater leur validité en quelques années seulement, il est passé de 15 $ le mois à un millionnaire.

En épargnant régulièrement plus que 10% de ses revenus et en les investissant pour développer son entreprise, il a pu atteindre ces objectifs financiers.

Tout le monde peut devenir riche en suivant ce même parcours. 

Ce qui est simple en théorie l’est beaucoup moins en pratique. La société de consommation dans laquelle nous vivons nous pousse à dépenser pour paraitre riche sans l’être forcément.

La majorité des personnes se battent à travailler très dur et à multiplier les affaires pour chercher de l’argent, mais elles oublient de se former.

Sans formation adéquate sur la gestion des capitaux et comment le faire fructifier, le risque de ne jamais avancer et de perdre son capital est très élevé. Gardez toujours en esprit cet exemple d’intelligence financière selon la chèvre de ma mère.

CONCLUSION

En suivant la leçon sur l’intelligence financière que le Coach Ricardo a appris de « la chèvre de ma mère », il ressort ce qui suit :

·    Ne cédez pas à la tentation de la jouissance immédiate, favorisez plutôt un équilibre à long terme.

·   Ne dépensez jamais votre capital « la chèvre »

·   Supportez que votre capital produise des bénéfices « des chèvres et des boucs »

·   Ne dépensez qu’une maigre partie des bénéfices « les boucs » laissez les chèvres continuer à se reproduire.

Vous remarquez bien que la richesse est une loi naturelle. Donc arrêtez de cultiver les idées telles que « pour être riche il faut signer un pacte avec le diable ou il faut être dans les loges ».

Avez-vous vécu des expériences similaires à celle de l’auteur qui vous ont permis d’apprendre sur la gestion de l’argent ?

Réussissez-vous à mettre en pratique de l’épargne et de l’investissement ?

Avez-vous compris le chemin qui mène vers la richesse ?

Êtes-vous prêt à appliquer les principes de la chèvre de ma mère ?

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C’était L’intelligence financière selon « la chèvre de ma mère »

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